L’Assemblée générale de l’ONU a rejeté mercredi la candidature saoudienne au Conseil des droits de l’Homme, une issue saluée par les activistes des droits humains.
Cette élection avait pour but de combler 18 sièges pour la période 2025 -2027, répartis par régions. Pour l’ « Asie-Pacifique », Chypre, la Corée du Sud, les Iles Marshall, le Qatar et la Thaïlande ont raflé les cinq places disponibles, au détriment de l’Arabie saoudite.
Des organismes à l’instar de Reprieve et ESOHR ont salué cette décision, dénonçant les graves violations des droits humains commises par le régime en place au royaume wahhabite, entre autres 214 exécutions de la peine de mort en 2024. De l’avis du groupe ISHR, ce vote est un refus des Etats de conférer du pouvoir à des acteurs enfreignant les droits fondamentaux.
Toutefois, la situation demeure préoccupante pour la région « Afrique », où les cinq candidats, en l’occurrence le Bénin, l’Ethiopie, la Gambie, le Kenya et la République Démocratique du Congo (RDC), ont été élus nonobstant les contestations d’organisation de défense des droits humains.
Par ailleurs, l’Amérique latine et les Caraïbes seront représentées par la Bolivie, la Colombie et le Mexique, alors que l’Espagne, l’Islande, la Macédoine du Nord, la Suisse et la Tchéquie ont été élues pour l’Europe de l’Ouest, de l’Est et autres Etats.