Le président russe, Vladimir Poutine a reçu mardi, son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, en marge du sommet des BRICS qui se tient à Kazan. Les deux dirigeants ont revu en commun les rapports bilatéraux entre Moscou et Le Caire, lesquels ont été scellés depuis 80 ans au minimum.
Cette entrevue s’est déroulée juste après l’arrivée, un peu plus tôt dans la même journée, du président chinois Xi Jinping, du Premier ministre indien Narendra et d’autres dirigeants de la planète pour prendre part au sommet du bloc des économies émergentes. La Russie qui préside actuellement le groupe des BRICS, veut particulièrement transformer cette rencontre en un point de ralliement pour contester l’influence des puissances mondiales et particulièrement occidentales, sur la communauté internationale.
Pour le maître du Kremlin, ce sommet de 72 heures, est aussi un moyen de choix pour démontrer l’échec des efforts déployés par Washington pour isoler son pays dans le sillage de la guerre en Ukraine.
Le conseiller à la présidence russe pour les affaires étrangères, Iouri Ouchakov a estimé que ce sommet est le « plus grand événement de politique étrangère jamais organisé » par Moscou, avec 36 pays présents et plus de 20 d’entre eux représentés par leurs présidents.
A l’origine, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud étaient les seuls pays constituant ce bloc. Mais celui-ci s’est depuis élargi à d’autres pays, avec l’adhésion de l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, l’Iran et l’Ethiopie.