Donald Trump annonce l’imposition de droits de douane de 25 % sur les importations d’aluminium et d’acier

Donald Trump qui a intensifié son offensive commerciale dès le début de son mandat a annoncé le dimanche 9 février, que les États-Unis appliqueront à partir de ce lundi, des droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium importés.

Depuis l’avion présidentiel en route pour le Super Bowl, Trump a précisé que cette mesure viserait toutes les importations d’acier et d’aluminium, justifiant sa décision par une présumée concurrence déloyale. 

Ce n’est pas la première fois qu’il impose de telles restrictions aux importations de l’acier et de l’aluminium, son administration avait déjà instauré entre 2017 et 2021, des taxes similaires pour protéger l’industrie nationale.

Le milliardaire républicain prévoit également d’annoncer, dans les prochains jours, des « droits de douane réciproques », son objectif étant  d’aligner la taxation des produits étrangers sur celle des produits américains exportés. 

Il a critiqué les pays qui imposent des taxes élevées aux biens américains sans contrepartie équivalente. « Ceux qui profitent des États-Unis se verront rendre la pareille », a-t-il affirmé.

Les droits de douane sont devenus un élément central de la politique économique et diplomatique du président républicain américain qui les considère comme un moyen de réduire le déficit commercial de son pays et d’obtenir des concessions dans les négociations internationales. 

Dernièrement, Washington avait appliqué à l’instigation de Trump, une taxe supplémentaire de 10 % sur les produits chinois, ce à quoi Pékin a réagi en surtaxant certains produits américains importés en Chine.

L’offensive protectionniste de Trump touche également le Mexique et le Canada. Initialement concernés par la taxe de 25 %, ces pays ont bénéficié d’un sursis d’un mois en échange d’un engagement à renforcer la sécurité à leurs frontières avec les Etats-Unis.

Malgré les tensions et les risques économiques, l’administration Trump continue de défendre cette politique en promettant un « âge d’or » pour l’économie des Etats-Unis, dont le déficit commercial avait atteint 920 milliards de dollars en 2024.