Washington et Pékin finalisent un accord commercial visant à lever les restrictions et faciliter les exportations

La Chine a annoncé, vendredi 27 juin, avoir finalisé les détails d’un accord commercial avec les États-Unis, marquant une nouvelle étape dans la normalisation des relations économiques entre les deux puissances. Pékin affirme que l’accord prévoit une levée progressive de plusieurs restrictions américaines et une accélération du traitement des exportations chinoises soumises à contrôle.

« La Chine espère que les États-Unis avanceront dans le même sens », a déclaré le porte-parole du ministère chinois du Commerce, soulignant la volonté de Pékin de consolider les avancées obtenues.

La Maison Blanche avait déjà fait état jeudi de progrès dans les discussions commerciales bilatérales, évoquant notamment un consensus autour de l’exportation de terres rares vers les États-Unis — un sujet stratégique pour les industries technologiques et de défense américaines.

Ces annonces interviennent après une série de pourparlers menés à Genève en mai, au cours desquels les deux parties avaient convenu d’une réduction temporaire des droits de douane réciproques. Par ailleurs, la Chine s’était engagée à alléger certaines contre-mesures non tarifaires. Toutefois, des désaccords subsistaient, notamment concernant l’octroi de licences d’exportation, que Washington accusait Pékin de retarder intentionnellement.

Un tournant s’est opéré à la mi-juin, lors d’une rencontre à Londres, où les deux pays se sont accordés sur un « cadre général » visant à résoudre les différends commerciaux persistants. Selon le ministère chinois du Commerce, les discussions se sont poursuivies après cette réunion, permettant d’aboutir à une clarification des modalités d’application de l’accord.

Pékin a assuré que les demandes d’exportation d’articles sensibles seraient désormais examinées « conformément à la loi » et approuvées si elles remplissent les critères exigés. En retour, Washington devrait lever « une série de mesures restrictives » imposées ces dernières années à l’encontre de la Chine.

Cet accord, bien que partiel, constitue un signal d’apaisement dans un contexte de tensions économiques persistantes entre les deux premières puissances mondiales.