Le lancement, mercredi à Fès, du projet de la société Euwen Textiles, filiale du groupe chinois Sunrise, pour un investissement de 1,4 milliard de dirhams, repositionne la ville au cœur de l’industrie textile au Maroc avec, à la clé, l’intégration verticale complète de la chaîne de valeur du textile, depuis le filage du coton jusqu’à la confection de vêtements finis, en plus de la création de quelque 3.000 emplois directs à l’horizon 2030.
Présent à la cérémonie de lancement, dans la zone industrielle de Ben Souda à Fès, en compagnie du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, le ministre délégué, chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Karim Zidane, a affirmé que ce projet mobilisera un investissement global de 2,3 milliards de dirhams à Fès et Skhirate.
Soulignant que le secteur du textile constitue un pilier essentiel de l’économie marocaine, en termes d’exportations et de création d’emplois, le ministre a rappelé que la ville de Fès occupe une place particulière dans l’histoire du textile au Maroc, en tant que symbole de traditions industrielles solides et d’un important capital d’expertise et de savoir-faire.
Cette unité industrielle, dont la production démarrera au troisième trimestre de 2026, couvrira les activités de filature du coton, de tricotage, de tissage et de confection, avec un impact social positif.
De son côté, la directrice du développement commercial de Euwen Textiles Company, Cecilia Liu, a mis en avant « l’environnement stable, attractif et favorable à l’investissement du Royaume, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI », soulignant que la vision éclairée de SM le Roi a « largement contribué à la prospérité nationale et au renforcement de la coopération internationale », permettant à ce projet de « bénéficier d’un appui précieux et d’avancer avec confiance ».
Le lancement des travaux du projet industriel à Fès marque le début d’une étape « historique », visant la création progressive de 10.000 emplois, a-t-elle noté, soulignant que ce projet permettra de combler un déficit structurel du secteur textile national et d’asseoir la marque « Made in Morocco » sur de nouvelles bases.

