Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a remis lundi, très tard dans la soirée, son rapport annuel sur le Sahara au Conseil de sécurité, dans lequel il recommande comme les années précédentes, le renouvellement du mandat de la Minurso pour un an jusqu’en avril 2017.
Un rapport équilibré dans lequel Ban Ki-Moon regrette le « malentendu » provoqué par son utilisation du mot « occupation » pour qualifier la situation au Sahara, précisant que la position de l’ONU concernant la question du Sahara « n’a pas changé ».
Les paroles et gestes utilisés par Ban Ki-Moon lors de sa visite en mars dernier en Algérie, avaient envenimé les relations entre le Maroc et le secrétaire général qui n’a pas obtenu le soutien qu’il espérait des membres du Conseil de sécurité.
Nouveauté dans le rapport, Ban Ki-Moon demande pour la première fois que l’Algérie et la Mauritanie, citées nommément, soient impliquées dans le processus de règlement de la question du Sahara. Un changement notable dans le jargon du secrétaire général, qui se limitait dans ses précédents rapports à appeler à un « engagement des Etats voisins » dans le processus politique parrainé par l’ONU.
Ban Ki-moon appelle également les parties au conflit à retourner à la table des négociations « sans conditions préalables » et « de bonne foi » en vue de parvenir à un règlement juste, durable et mutuellement acceptable de la question du Sahara.