Maroc-COP22: L’agriculture pilier des ODD en Afrique

Les gouvernements africains doivent intégrer dans leurs plans agricoles les objectifs de développement durable (ODD), c’est le lobbying que mène le Maroc dans la perspective de la Conférence sur le changement climatique (COP22), qui aura lieu en novembre 2016 à Marrakech.

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Le gouvernement marocain dit accorder la priorité à l’adaptabilité et la durabilité et milite pour que les gouvernements africains en fasse aussi une priorité.

Afin de «garantir des financements aux projets, de contribuer à l’augmentation de la productivité agricole et d’augmenter le pouvoir de séquestration des sols africains avec un bénéfice double d’atténuation et d’adaptation, en ligne avec les recommandations de l’initiative 4 pour 1000 », il est important de prendre en compte le paramètre changement climatique, a indiqué le ministre marocain de l’Agriculture, Aziz Akhannouch.

A cet effet, le Maroc propose la stratégie «AAA» qui insiste sur l’amélioration de la fertilité des sols, l’accroissement de la capacité de séquestration du carbone dans les sols, la reconversion en arboriculture, la maîtrise durable de l’eau agricole  et l’amélioration de la gestion des risques climatiques à l’échelle africaine.

Le système financier africain consent déjà à accompagner les politiques de développement. La Banque centrale du Ghana consacre 100 millions de dollars pour réduire les risques liés à l’agriculture.

Au Sénégal, les investissements du secteur privé dans l’agriculture vont atteindre plus de 20%. Le gouvernement sénégalais et le NEPAD s’accordent à instituer une plateforme de facilitation des investissements dans le secteur agricole.

Selon l’Agence nationale pour la promotion de l’investissement (Apix), le secteur privé sénégalais investit 25,500 millions de dollars dans l’agriculture.