Rabat a accueilli mercredi un conférence internationale consacrée au thème « Femmes, paix et sécurité », en présence d’experts internationaux, de représentants onusiens, de parlementaires et des représentants de la société civile qui ont notamment débattu du « rôle des femmes dans les processus de médiation et de prévention des conflits ».
Présidée par la ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la coopération, Mbarka Bouaida, aux côtés de la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, cette conférence s’inscrit dans le cadre de la résolution 1325. Une résolution adoptée en octobre 2000 par le Conseil de sécurité des Nations unies pour protéger les femmes en période de guerre ou de conflit portant sur les « Femmes, Paix et Sécurité ».
La rencontre cherche à renouveler l’engagement de l’ONU et le consensus de la Communauté Internationale pour renforcer la participation des femmes aux négociations et aux accords concernant le règlement des conflits et la consolidation de la paix. « Seulement 3 pc des femmes dans le monde sont impliquées dans des opérations de maintien de la paix », a déploré la ministre déléguée marocaine à l’ouverture de cette rencontre.
Pour elle, le but de cette rencontre est de réfléchir à des solutions permettant de promouvoir la situation des femmes et d’en faire des acteurs de changement, qui guideront les générations futures pour la diffusion des idéaux de paix et de lutte contre les guerres et le violences.
La chef de la diplomatie suédoise a, de son côté, appelé à œuvrer avec plus de crédibilité et de persévérance pour changer la situation des femmes, soulignant que celles-ci constituent la moitié de la population dans le monde, mais ne sont guère présentes dans les opérations de maintien de la paix.
Le « rôle des femmes en matière de déradicalisation », « les enseignements tirés et les meilleures pratiques en matière de prévention de la violence sexuelle en temps de conflits » sont également des thématiques débattues par la conférence de Rabat.