Fin du circuit parlementaire pour le texte sur l’Acte constitutif de l’Union africaine (UA), après son approbation jeudi soir par la Chambre des conseillers, et la veille par la première Chambre.
Pas besoin de deuxième lecture, puisque le projet de loi transmis par la Chambre des représentants à la deuxième chambre n’a pas été modifié. Ainsi, le texte portant ratification de l’Acte constitutif de l’UA devrait être publié au Bulletin officiel vendredi 20 janvier. Le Maroc met ainsi la touche finale aux procédures d’adhésion à l’UA avant la tenue du sommet africain à la fin du mois.
Mettant de côté leurs divergences des derniers mois, les différents partis politiques ont fait preuve d’une belle unanimité autour d’un texte, dont l’approbation ne pouvait souffrir de retard. Désormais, le Maroc a déjà un pied au sein de l’organisation panafricaine qui devrait valider l’adhésion du royaume à la fin du mois de janvier.
Mezouar l’avait confirmé en commission parlementaire, assurant qu’une large majorité de 40 pays membres de l’UA soutenait l’adhésion du Maroc. Une adhésion qui interviendra après des mois d’offensive diplomatique menée par le roi Mohammed VI en direction du Continent. Particulièrement en direction des pays d’Afrique de l’Est et des pays anglophones, qui étaient traditionnellement acquis à la propagande du Polisario, nourrie par l’activisme diplomatique de l’Algérie et de l’Afrique du Sud notamment.
La donne devrait totalement changer avec l’adhésion du Maroc, souhaitée par une majorité de pays africains, dont plusieurs ne reconnaissent par la prétendue république prônée par le Polisario et l’Algérie, ou lui avaient retiré leur reconnaissance.