Alors que la corde continue de resserrer autour du cou de l’État islamique (EI) au Moyen-Orient, plusieurs de ses combattants étrangers chercheront à retourner dans leur pays d’origine, en exerçant une pression sur les services de sécurité des pays d’origine comme le Maroc.
En Mai dernier, Abdelhak El Khiam, chef du BCIJ, a révélé qu’il y a 1 631 combattants marocains en Syrie et en Irak. Selon les responsables de la sécurité, la plupart de ces combattants sont connus des services de sécurité.
Le Maroc, dont les services de sécurité ont été internationalement félicités pour leur efficacité dans la lutte contre le terrorisme, est un allié majeur de pays européens tels que l’Espagne, la France et la Belgique.
La coordination et l’échange d’informations avec les services de sécurité de ces pays, où un certain nombre de titulaires de double nationalité marocains ont été arrêtés pour avoir mené ou participé à des attaques terroristes, ont déjà aidé à découvrir des réseaux terroristes et pourraient s’avérer fructueux dans le suivi du retour des combattants de l’État islamique (EI) et d’Al Qaeda.
Le retour d’un nombre considérable de combattants hautement qualifiés et radicalisés pourrait constituer un sérieux défi pour les services de sécurité nationale.
Les combattants de retour seront arrêtés selon la loi marocaine sur le terrorisme, qui criminalise l’adhésion à des groupes armés. À moins qu’ils ne rentrent au Maroc avec de fausses identités, la prison les attend.