El Othmani et l’exemple sud-coréen

Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a achevé mardi une visite de travail de deux jours en Corée du sud, au cours de laquelle le Maroc et la Corée du Sud ont convenu de renforcer leur partenariat, tout en affirmant leur ambition de développer des  relations équilibrées et une coopération ouverte sur l’Afrique.

Invité d’honneur à la cérémonie d’ouverture officielle des Assemblées annuelles 2018 du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Saâd  Eddine El Othmani est intervenu lors d’un panel sur le thème: « Accélérer l’industrialisation de l’Afrique: vision, expériences et enseignements ».

L’intégration africaine constitue un facteur clé pour accélérer l’industrialisation de l’Afrique, a indiqué le chef du gouvernement, soulignant l’importance de cette intégration pour le développement des infrastructures non seulement dans les zones urbaines, mais aussi dans le monde rural.

Dans ce sens, M. El Othmani a mis l’accent sur les différents défis auxquels fait face l’Afrique pour booster son industrialisation, notamment la formation et l’emploi.

Saâd Eddine El Othmani a mis en avant le Plan d’accélération industrielle au Maroc (2014-2020) qui vise à augmenter la part de l’industrie dans le PIB à 23% en 2020, contre environ 17% actuellement.

Ce panel a été une occasion pour la Corée du sud de présenter son expérience unique et très réussie de passage, en un temps record, du statut de pays à faible revenu à celui de pays à revenu élevé grâce à l’industrialisation, sans bénéficier de ressources naturelles.

Tenues du 21 au 25 mai à Busan (Corée du sud), les Assemblées annuelles 2018 de la BAD se focalisent principalement sur l’accélération de l’industrialisation de l’Afrique, l’une des cinq priorités stratégiques de l’institution panafricaine.

Ces rencontres constituent une occasion pour les responsables issus des différents pays du continent pour échanger entre eux et avec les responsables sud-coréens sur cette thématique.

Le thème retenu cette année traduit la volonté des pays africains de s’engager dans un processus qui favorise la transformation structurelle de leur économie.