Le polisario essuie défaite sur défaite, puisque le jour même de l’adoption par le Parlement européen du nouvel accord de pêche Maroc- UE, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rejeté une demande introduite par le polisario en vue d’annuler le mandat octroyé au Conseil de l’UE pour négocier l’accord de pêche avec le Maroc.
En jugeant irrecevable la demande du polisario, la CJUE enlève toute qualité représentative au mouvement séparatiste, dont l’instrumentalisation par l’Algérie dans la question du Sahara n’échappe à personne.
Remuant le couteau dans la plaie, le Tribunal de l’UE a également condamné le polisario à supporter ses propres frais de justice, ainsi que ceux engagés par le Conseil de l’UE et la Commission européenne dans cette procédure inutile.
Mais les frais à régler sont manifestement le dernier souci du mouvement séparatiste, le régime algérien s’acquittant depuis longtemps de cette besogne aux dépens du contribuable algérien.
Avec ce rejet au niveau de la CJUE, l’Algérie et le polisario perdent ainsi le dernier recours sur lequel ils fondaient tous les espoirs pour tenter d’entraver le partenariat stratégique entretenu par l’Union européenne avec le Maroc.
Un partenariat qui comprend l’ensemble du territoire marocain, Sahara compris, et dont le solidité avait été confirmée par le Parlement européen en validant, coup sur coup, et à une écrasante majorité, l’accord agricole et l’accord de pêche avec le Maroc.