Le Maroc et l’Italie scellent un partenariat stratégique

Le Maroc et l’Italie ont signé, vendredi à Rabat, une déclaration de partenariat stratégique multidimensionnel construit sur la conscience commune que « les deux parties constituent l’une pour l’autre des partenaires clés dans la gestion des défis régionaux et internationaux ».

Cette déclaration, signée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi di Maio, rend un hommage appuyé au Roi Mohammed VI.

La déclaration salue « les réformes de grande portée engagées au cours des deux dernières décennies sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et les efforts réalisés en vue d’un développement politique, économique et social », tout en reconnaissant le « rôle prépondérant que joue le Maroc, Pays stable, dans la paix régionale grâce à la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ».

Dans cette déclaration, l’Italie et le Maroc « s’engagent à donner un nouvel élan au dialogue politique dans toutes ses dimensions en vue de répondre aux besoins de stabilité et de paix régionale et internationale ».

Ce document réaffirme aussi l’engagement des deux parties « à renforcer le dialogue politique et le processus d’intégration avec l’Union Européenne en vue d’un partenariat rénové avec le Royaume du Maroc qui prenne en compte toutes les dimensions des relations avec ce groupement régional ».

Le partenariat stratégique mis en place entre le Maroc et l’Italie vise à « entretenir un dialogue permanent et approfondi sur tous les secteurs d’intérêt commun, assurer la coordination sur les questions internationales et régionales liées à l’Afrique et à la Méditerranée élargie – à commencer par le dossier libyen – et renforcer la relation privilégiée entre le Maroc et l’UE et lui donner un contenu de plus en plus ambitieux ».

Ce nouvel instrument de coopération ambitionne également d’approfondir le dialogue et la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité internationale, ainsi que dans le domaine de la justice, et de renforcer la collaboration dans le domaine migratoire, notamment par la mise en œuvre de l’accord sur la reconduite aux frontières des ressortissants et sur le transit pour l’éloignement (fait à Rabat le 27 juillet 1998). Il s’agit également de saisir les opportunités de la coopération triangulaire impliquant les autres partenaires africains.