Ramid déplore le maigre bilan des pétitions adressées aux pouvoirs publics

La présentation de pétitions aux pouvoirs publics ne tente pas spécialement les Marocains, le Chef du gouvernement n’ayant reçu que six pétitions depuis la promulgation de la loi organique sur cette question il y a près de quatre ans.

Ce maigre bilan a été jugé en deçà des attentes et aspirations, a indiqué mardi à Rabat, le ministre d’État chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement, Mustapha Ramid.

Et sur les six pétitions présentées, cinq ne répondant pas aux exigences légales, a déploré le ministre d’État lors du colloque sur « La démocratie participative », organisé à l’initiative de la commission des pétitions à la Chambre des représentants.

Les principales limites concernent la prise de conscience des citoyens et de la société civile, de même que les mesures et procédures légales de dépôt des pétitions, a estimé Mustapha Ramid, soulignant que son département a travaillé à la mise en œuvre d’un programme de formation des formateurs en matière de démocratie participative et des politiques publiques.

Cela a été mené en deux phases, la première en 2017 et la seconde en 2019, en plus d’un programme de formation dédié au renforcement des capacités des associations en matière de démocratie participative, mis en œuvre en 2017, 2018 et 2019.

Rachid El Abdi, le président de la commission des pétitions, a pour sa part souligné la nécessité de repenser la méthode de mise en œuvre de ce mécanisme de citoyenneté, compte tenu des obstacles et problèmes que rencontre la commission.