Algérie: Les condamnations des militants des droits de l’homme tournent à plein régime

Les arrestations et les condamnations des militants des droits de l’homme et des opposants en Algérie se poursuivent sans relâche, rapporte jeudi l’agence de presse espagnole Europapress, après la condamnation à 18 mois de prison de la militante Dalila Touat, membre du Hirak, le mouvement populaire de contestation qui a chassé Abdelaziz Bouteflika du pouvoir en 2019.

Autre exemple des exactions contre les opposants, Walid Kechida, 25 ans, a été condamné à 3 ans de prison le 4 janvier. Son seul tort est d’avoir publié des commentaires humoristiques sur sa page Facebook « hirak mèmes ».

Ainsi, les opposants au régime contrôlé par les militaires sont condamnés à tour de bras uniquement « pour leur participation à des manifestations et leurs commentaires sur les réseaux sociaux contre les autorités », commente l’agence de presse espagnole.

L’élection du président Abdelmajid Tebboune en décembre 2019, « qui a enregistré un très faible taux de participation, sur fond de critiques des manifestants et des militants concernant le soutien qu’il aurait reçu de l’armée », n’a rien changé dans le pays où les arrestations arbitraires restent la règle, ajoute Europapress.

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