Terrorisme: les États-Unis conseillent de « ne pas voyager » en Algérie

Le département d’Etat américain a récemment relevé son niveau d’alerte pour les voyageurs américains désirant se rendre en Algérie au niveau 4, le plus haut de son échelle d’insécurité, à cause des risques de « terrorisme et d’enlèvement ».

« Les groupes terroristes continuent de préparer de possibles attentats en Algérie. Les terroristes peuvent attaquer avec peu ou pas d’avertissement et ont récemment pris pour cible les forces de sécurité algériennes », peut-on lire sur le site du département d’Etat, qui conseille aux Américains de « ne pas voyager » en Algérie.

« La plupart des attentats ont lieu dans les zones rurales, mais des attaques sont possibles dans les zones urbaines malgré une présence policière importante », précise la diplomatie américaine.

Le département d’Etat recommande aussi à ses ressortissants « d’éviter de se rendre dans les zones rurales situées à moins de 50 km de la frontière avec la Tunisie et à moins de 250 km des frontières avec la Libye, le Niger, le Mali et la Mauritanie en raison d’activités terroristes et criminelles, y compris les enlèvements ».

Cet avertissement américain n’est pas pour plaire à Alger, surtout qu’il intervient parallèlement à une nouvelle déception du régime algérien, qui a désenchanté après le discours du président américain Joe Biden, jeudi à Washington.

Le chef de la Maison Blanche a en effet dévoilé les grandes lignes de la politique étrangère américaine, sans faire aucune référence à la question du Sahara, au grand dam des généraux algériens.

Le général Said Chengriha, chef d’état-major de l’armée algérienne et véritable homme fort du régime, avait actionné le lobby algérien aux États-Unis et mobilisé la classe politique et les médias algériens sur cette question. Tous ont vainement prié le président Joe Biden d’annuler la décision américaine reconnaissant la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara.

La plus emblématique de ces suppliques est celle des parlementaires algériens qui, dans une lettre, ont imploré Joe Biden de revenir sur cette décision, mais en vain.

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