L’émir repenti Abderrazak Soumah dément les allégations de tortures de Ali Aarrass

Abderrazak Soumah, djihadiste repenti et l’un des fondateurs du mouvement terroriste « Mouvement des moudjahidines au Maroc » fait amende honorable et se confesse dans une vidéo, où il dément les allégations de tortures que son ex-compagnon terroriste, Ali Aarrass, prétend avoir subies en prison, après sa condamnation pour avoir fait entrer des armes au Maroc.

Même les vidéos montrant de prétendues traces de tortures, Abderrazak Soumah affirme qu’il s’agit de marques simulées et que ce genre de subterfuge était courant dans les rangs des djihadistes. Ces derniers marquent leur corps à l’aide de produits traditionnels, notamment du Henné et du Ghassoul pour faire croire à des violences subies en prison.

Il s’agit d’un artifice conseillé et très prisé par les détenus salafistes pour embarrasser les autorités pénitentiaires, explique Soumah qui avait été arrêté en 2012 à Tiflet, deux ans après l’arrestation de Ali Aarrass en 2010, en possession d’armes qu’il faisait entrer par Tanger.

Tous les deux avaient activement préparé des attentats et des opérations contre les institutions de l’État et les civils, et Soumah garde encore à l’esprit l’époque des attentats terroristes de Casablanca, qui avaient fait 43 morts en mai 2003.

Entre 2003 et 2011, Ali Aarrass, originaire du Rif et qui avait servi comme soldat en Belgique, était devenu un pourvoyeur incontournable des terroristes au Maroc. Avec l’argent qu’il obtenait auprès d’un certain Abdelaziz Nâamani, commerçant et mécène des terroristes, il aidait le groupe djihadiste de Soumah.

Ali Aarrass avait pris l’habitude de traverser la frontière entre la Belgique et la France, avant d’arriver au Maroc avec armes et argent qu’il remettait à la cellule de Abderrazak Soumah.

Après avoir été condamné à 15 ans de prison, en 2011, Aarrass avait obtenu une réduction de peine à 12 ans en cassation. Libéré en avril 2020, il a regagné la Belgique et a commencé sa campagne de diffamation contre le Maroc et ses institutions.

Et c’est Abderrazak Soumah, aujourd’hui repenti, qui a tout déballé sur les combines de son ancien complice Ali Aarrass, en présentant humblement ses excuses et en remerciant Dieu d’avoir remis sur le chemin de la raison plusieurs égarés, ce qui a permis d’éviter l’effusion de sang.

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