Les autorités algériennes ne ratent aucune occasion pour réinventer de nouvelles provocations belliqueuses à l’encontre de son voisin marocain.
Après avoir tout fait pour mettre le Maroc dans l’embarras dans le conflit qui l’oppose aux séparatistes sahraouis du Polisario autour du Sahara, voila que les frères-ennemis algériens profitent de la présence sur leur territoire de réfugiés syriens en situation de «vulnérabilité extrême» pour les expulser illégalement vers le territoire marocain.
Malgré cet acte abject et inhumain, les autorités d’Alger aggravent leur cas en affirmant que les gardes frontières algériens n’avaient fait que « refuser l’accès sur le territoire national » à des « ressortissants syriens refoulés par les autorités marocaines ». Mais la version d’Alger ne tient pas debout puisque les documents de voyage de ces réfugiés, comme le montrent des reportages télévisés, prouvent bien qu’ils ont atterri sur la piste des aéroports algérois.
En moins d’une semaine, trois groupes de refugiés totalisant 94 personnes, dont 40 enfants et une majorité de femmes, ont été acheminé vers la zone frontalière avant d’être forcés de franchir la frontière marocaine près de la ville d’Oujda.
Devant cet acte d’hostilité prémédité, Rabat tout en déplorant la situation dramatique de ces réfugiés, a émis « des protestations officielles auprès des autorités algériennes contre ces opérations de refoulement contraires aux règles de bon voisinage ».
L’ambassadeur d’Algérie à Rabat a été convoqué mardi au ministère des affaires étrangères, où il lui a été fait part de «la forte désapprobation» du Maroc.
Rabat a de même, appelé l’Algérie à assumer pleinement ses responsabilités, tout en déplorant, «profondément, cet acte inhumain», d’autant plus qu’il s’agit de femmes et d’enfants se trouvant dans une situation de «vulnérabilité extrême».
La partie marocaine a immédiatement, prêté l’assistance requise et prodigué les soins nécessaires aux réfugiés syriens expulsés tout comme elle le fait déjà avec les milliers d’immigrés clandestins subsahariens dont le séjour sur le sol marocain est en cours de régularisation. En revanche les autorités d’Alger se chargent elles-mêmes de convoyer par autocar, les réfugiés syriens jusqu’à la frontière avant de les forcer à entrer en temps nocturne au Maroc, sachant que l’Algérie maintient fermées, depuis 1994, ses frontières terrestres avec le Maroc.