La Rabita Mohammadia des Oulémas a lancé, jeudi à Rabat, un atelier de formation dans le cadre du projet de « lutte contre la radicalisation en ligne des jeunes au Maroc ». Lancé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Ambassade du Japon au Maroc, cet atelier s’inscrit dans le cadre des formations menées par la Rabita au profit des journalistes, des représentants de la société civile et des jeunes.
Ces formations visent à approfondir les connaissances des participants sur les risques liés aux contenus de la radicalisation en ligne, à renforcer leurs compétences à identifier les discours de haine et à promouvoir les discours alternatifs.
Ce sont 40 jeunes, impliqués dans des initiatives de la société civile, qui seront formés durant trois jours afin de devenir eux-mêmes des éducateurs pairs. Le secrétaire général de la Rabita, Ahmed Abbadi, a affirmé que cet atelier est une évaluation du projet de « lutte contre la radicalisation en ligne » qui vise à immuniser les jeunes sur Internet, surtout que ceux-ci passent une moyenne de 8 heures par jour à consulter les sites-web et les réseaux numériques.
Cette dimension numérique est devenue la norme dans la vie de nombre de jeunes marocains, a relevé M. Abbadi, mettant l’accent sur la nécessité d’un suivi sérieux de cette situation.
De son côté, l’Ambassadeur du Japon au Maroc, Takashi Shinozuka, a salué la coopération fructueuse avec la Rabita Mohammadia des Oulémas et le PNUD qui vise à lutter contre la radicalisation en ligne au Maroc. À cet égard, il a qualifié le Maroc d’un « pays de l’Islam modéré », sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine.
Pour sa part, le représentant résident du PNUD au Maroc, Edward Christow, s’est félicité de la coopération fructueuse entre la Rabita Mohammadia des Oulémas, l’ambassade du Japon au Maroc et le programme onusien concernant la mise en œuvre du projet de « lutte contre la radicalisation en ligne des jeunes au Maroc », instauré le 19 novembre 2020.
Les supports de formations ont été élaborés sur la base du rapport de diagnostic des risques liés à la radicalisation en ligne des jeunes au Maroc, qui a été développé par les experts de la Rabita Mohammadia des Oulémas. Le projet de « lutte contre la radicalisation en ligne des jeunes au Maroc » est financé par le gouvernement japonais. A terme, les formations bénéficieront à 120 personnes.