Karim Ghellab a-t-il trempé dans un scandale immobilier ?

ghellab-scandaleUne très mauvaise nouvelle s’est abattue sur l’istiqlalien Karim Ghellab au moment où il est en pleine campagne électorale pour  briguer un nouveau mandat à la tête du perchoir.
Le président sortant de la Chambre des représentants, Ghellab aurait profité selon un récent rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), des projets immobiliers réalisés par l’association des œuvres sociales des fonctionnaires du ministère de l’Equipement et du transport.
Il ressort du dit-rapport que Karim Ghellab, alors ministre de l’équipement et des transports dans les gouvernements de Driss Jettou et de Abbas El Fassi de (2002 à 2011) aurait été parmi les heureux cadres et membres de son cabinet à avoir bénéficié de projets immobiliers « haut standing » réalisés par l’association au profit du personnel de ce département.
Selon les données révélées par l’IGF, Ghellab a eu droit à deux lots de terrain d’une superficie globale de 718 dans un lotissement pour villas aménagé au quartier huppé Ain Diab à Casablanca, pour le modeste prix de 1200 DH le mètre carré alors que le prix réel du M2 dans cette zone avoisinait les 10.000 DH.
L’ancien ministre de l’équipement et des transports aurait également bénéficié d’un appartement de 300 M2 au secteur 9 de Hay Riad à Rabat, au prix de 8500 DH le M2, (prix réel 18 à 20.000 DH).
Durant la même période entre 2002 et 2011, Karim Ghellab aurait eu également eu droit à un lot de terrain dans une zone villas acquise et aménagée par l’association des œuvres sociales des fonctionnaires du département de l’Equipement, à Sahb Dahab (Val d’Or) dans la zone côtière de Harhoura.
Dans une déclaration à un quotidien national, Ghellab a nié avoir bénéficié des deux derniers projets, par contre il reconnaît avoir acquis un seul lot de terrain pour villas dans la zone Aïn Diab, mais c’était à l’époque où il occupait les fonctions de directeur des routes (1997 – 2001) et non celles de ministre de l’équipement et des transports.
Ayant eu vent du rapport de l’IGF, les redoutables magistrats de la Cour des comptes sont déjà dans les bureaux de l’Associations des œuvres sociales du ministère de l’équipement en train d’éplucher ces dossiers pour en savoir un peu plus sur ces éventuelles anomalies.
Si ce scandale se vérifie, il risque de briser toute la carrière politique du jeune Ghellab.