La Chambre des députés du Paraguay a réitéré son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, « seule base crédible et sérieuse pour une solution définitive dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale, conformément aux paramètres définis par le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies ».
Dans sa déclaration N°892, l’institution législative paraguayenne se félicite de la nouvelle résolution du CS de l’ONU et exprime son soutien aux efforts du Secrétaire Général des Nations Unies et de son nouvel Envoyé Personnel « pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis » au différend régional autour du Sahara marocain.
Et d’insister que « le format du processus politique doit être celui de tables rondes sous l’égide des Nations Unies avec la participation, de bonne foi, des parties du conflit, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario », exhortant ces protagonistes « à s’engager davantage dans ce processus et à coopérer pleinement avec le SG de l’ONU et les uns avec les autres, afin de progresser vers une solution politique mutuellement acceptable ».
Par ailleurs, la Chambre des députés paraguayenne salue « l’engagement du Maroc envers les accords du cessez-le-feu et le processus politique », appelant les autres parties « à faire prévaloir le sens de la responsabilité et de la modération et à faire preuve de détermination pour faciliter la mission du Secrétaire Général de l’ONU et de son Envoyé Personnel pour mettre fin à ce conflit et préserver la région de toute tension ou tentative de déstabilisation ».
Les députés paraguayens ont exprimé leur « préoccupation après l’annonce de la part du groupe armé du polisario de la rupture du cessez-le-feu, ainsi qu’à l’égard de la décision unilatérale de l’Algérie de rompre ses relations bilatérales avec le Maroc et de ne pas reconnaître la résolution n° 2602 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ».
Enfin, la Chambre des députés du Paraguay a fait part de son « appui à l’appel de l’Organisation des Nations Unies à organiser, dans les meilleurs délais possibles, un recensement des populations des camps de Tindouf afin de garantir la protection des populations de ces camps ».