La BERD investit dans la 1ère émission d’obligations vertes de l’ONCF

L’Office national des chemins de fer a lancé un emprunt obligataire en green bonds (obligations vertes) pour 1 milliard de dirhams, dans lequel la Banque Européenne de Reconstruction et Développement (BERD) va investir 200 millions de DH.

Cette première émission certifiée « Green » dans le secteur de l’infrastructure au Maroc, s’inscrit dans la stratégie de reprofilage de la dette de l’ONCF et du chantier stratégique de réforme du secteur ferroviaire, objet du protocole d’accord conclu entre l’Etat et l’ONCF en juillet 2019, souligne l’Office.

L’ONCF continue ainsi sa stratégie de reprofilage de la dette visant l’adéquation des maturités de son endettement avec le profil des actifs d’infrastructures financés.

En recourant aux marchés des capitaux en green bonds, qui limitent l’usage des fonds au financement exclusif des projets à impact environnemental positif, l’ONCF conforte ses choix stratégiques et affirme ses engagements RSE et de développement durable », précise l’Office.

Cette opération est adossée au projet Al Boraq, ayant permis des gains considérables pour la collectivité en termes de connectivité, temps de parcours et fréquence, tout en réduisant les émissions en gaz à effet de serre.

L’Office a ainsi franchi un nouveau pas dans sa transition énergétique, en faisant rouler depuis le 1er janvier 2022 la totalité de ses trains Al Boraq à l’énergie éolienne propre.
Pour cette opération, l’ONCF a été accompagné par CDG Capital auprès de ses partenaires « FSD Africa » et « Morning Star Sustainalytics ».

L’ONCF et CDG Capital ont réussi, grâce à cette structuration, à attirer des investisseurs nationaux, et pour la première fois un investisseur international à savoir la Banque Européenne de Reconstruction et Développement (BERD).

Cette opération a bénéficié également du nouveau mécanisme de garantie porté par Tamwilcom. L’Office opère sa transformation verte de manière progressive, en faisant passer 25% de sa consommation énergétique globale à l’énergie verte, pour en atteindre 50% en 2023 avant de la porter à la totalité, à moyen terme, explique l’Office, qui s’est engagé à réduire ses émissions en gaz à effet de serre de 17% horizon 2030 (en comparaison au volume de ces émissions en 2015).