Human Rigths Watch (HRW) a dévoilé son vrai visage d’instrument dans la campagne hostile et systématique contre le Maroc, a affirmé la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme (DIDH), qui note « positivement la vitalité civile au vu des réactions spontanées exprimées par des représentants de poids de l’opinion publique nationale, suite à la publication fin juillet par cette organisation de son rapport intitulé »Manuel des techniques de répression au Maroc ».
»En agissant de la sorte, cette organisation fait fi des principes de professionnalisme, d’objectivité et d’impartialité, s’affichant ainsi clairement comme étant un instrument dans la campagne hostile et systématique contre notre pays. En revanche, les réactions civiles de dénonciation sont édifiantes », relève la DIDH dans un communiqué.
La Délégation cite, à l’appui, une déclaration du président du Conseil national de la presse (CNP), Younes Moujahid, qui relève que »quiconque lit ce rapport arrivera à la conclusion que ses auteurs cherchaient par n’importe quel moyen à compromettre le Maroc », avant de faire remarquer que »la plupart des auteurs de ce genre de rapports résident à l’étranger, instrumentalisant leurs positions politiques pour pondre des rapports sur les droits de l’Homme ».
M. Moujahid, toujours cité par le communiqué, a également fait observer que »ces organisations qui disposent de leurs sponsors cherchent à réaliser des objectifs géo-stratégiques et il s’agit, en conséquence, de ne pas traiter le sujet avec crédulité ».
Dans son communiqué, la DIDH cite également la réaction de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) qui relève que »ledit rapport s’est englué dans une vision univoque et n’a rapporté aucune réaction ou interaction, tant de la part des parties officielles que des instances professionnelles nationales, ce qui en fait, in fine, un document comportant une évaluation univoque avec un contenu rabâché et des faits obsolètes, arbitrairement compilés sans aucun lien méthodique réaliste et objectif ».
La Fédération déplorait aussi le fait que « les auteurs du rapport ont même fait montre d’insolence en diffamant et calomniant des médias marocains ».
Le communiqué évoque également la réaction du Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM) qui a pointé « ce précédent dans les annales des rapports internationaux » que représente l’animosité manifeste qu’affiche le rapport à l’égard de certains médias nationaux en des termes attentatoires à la dignité », soulignant que »la position des professionnels de presse marocains a été claire, franche et catégorique ».