Une pluie d’hommages en Occident a suivi l’annonce de la mort, mardi à 91 ans, de Mikhaïl Gorbatchev, dernier dirigeant de l’URSS, alors que les réactions sont plus mesurées en Russie, où beaucoup lui reprochent d’avoir causé l’effondrement de la puissance soviétique.
Dans un message de condoléances, le président russe Vladimir Poutine a évoqué la mémoire d’un homme qui a eu « une grande influence sur l’Histoire du monde ». Gorbachev « a guidé notre pays à travers une période de changements complexes et dramatiques, et de grands défis de politique étrangère, économiques et sociaux », a-t-il indiqué. « Il comprenait profondément que les réformes sont nécessaires. »
À l’ONU, le Secrétaire général António Guterres, s’est dit « profondément attristé » par le décès du dernier dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, rendant hommage à « un homme d’État unique en son genre qui a changé le cours de l’histoire ».
« Le monde a perdu un leader mondial imposant, un multilatéraliste engagé et un défenseur infatigable de la paix », a indiqué M. Guterres, estimant que Gorbatchev « a fait plus que tout autre individu pour amener la guerre froide à une fin pacifique ».
« Au cours de ses dernières années, Mikhaïl Gorbatchev a relevé un nouveau défi tout aussi vital pour le bien-être de l’humanité: créer un avenir durable en cultivant des relations harmonieuses entre l’être humain et l’environnement. C’est dans cet esprit qu’il a fondé Green Cross International », a rappelé M. Guterres.