COP27 : HRW accuse le gouvernement égyptien de perturber le travail des groupes de protection de l’environnement

Human Rights Watch (HRW) accuse le gouvernement égyptien d’imposer « des obstacles » au travail des groupes de protection de l’environnement locaux, à quelques semaines de la Conférence mondiale des Nations Unies sur le climat (COP27), qui aura lieu au pays des pharaons.

« Le gouvernement égyptien impose arbitrairement des obstacles en matière de financement, de recherche et d’enregistrement qui ont affaibli les groupes environnementaux locaux, forçant certains militants à s’exiler et d’autres à s’écarter de travaux importants », a soutenu le directeur environnement de HRW, Richard Perhouse. 

« Ces restrictions violent les libertés de réunion et d’association et menacent la capacité de l’Egypte à respecter ses engagements en matière d’environnement et d’action climatique, alors qu’elle accueillera la COP27 en novembre », estime l’ONG dans un communiqué publié aujourd’hui (lundi 12 septembre).

Si l’Egypte se présente comme leader de la lutte pour le climat et porte-parole du continent africain en exhortant les pays développés à honorer leurs engagements financiers pour aider l’Afrique à s’adapter au réchauffement climatique, de l’avis d’un des experts anonymes cités par l’ONG, « c’est parce que c’est dans l’intérêt (de l’Egypte), notamment en termes de financements ». 

Dans la foulée, HRW a mis en garde contre « un appareil de sécurité qui se concentrera probablement plus que jamais sur la société civile environnementale en Egypte ».