Le royaume de Bahreïn a décidé suite à des critiques pour de présumées violations des droits de l’Homme, de retirer sa candidature au Conseil des droits humains des Nations Unies, a fait savoir l’ONU sur son site web officiel.
Cette monarchie du Golfe a en effet retiré le 26 septembre dernier, sa candidature à un mandat de trois ans au Conseil des droits de l’Homme (CDH), d’après le portail des Nations Unies, qui ne donne pas plus de détails sur cette décision.
Un porte-parole de l’exécutif bahreïni a confié à la presse que le retrait de la candidature de Manama au CDH «résulte d’une consultation permanente avec son groupe géographique» et a affirmé qu’il s’agissait d’une pratique ordinaire.
«Bahreïn continue de soutenir pleinement le Conseil des droits de l’Homme, auquel il a été élu trois fois, et continuera à travailler avec les autres Etats membres des Nations Unies pour promouvoir les meilleures pratiques mondiales en matière de droits de l’Homme», a-t-il tenu à rassurer.
Les autorités bahreïnies ont jeté en prison des milliers de protestataires, de journalistes et de militants depuis les manifestations antigouvernementales de 2011. L’exécutif s’oppose aux critiques de l’ONU et d’autres organismes sur le déroulement des procès et les conditions de détention des contestataires.