L’activiste égyptien Ziad El Alimi, avocat de profession et ancien parlementaire qui purgeait une peine de 5 ans de réclusion vient d’être libéré ce lundi, à la faveur d’une grâce présidentielle que lui accordé le Chef d’Etat Abdel Fattah al-Sissi, a annoncé le comité des grâces présidentielles, précisant que cette décision faisait suite « aux appels lancés par divers partis politiques ».
Agé de 41 ans, le militant de gauche, Ziad El Alimi avait été interpellé en juin 2019 en compagnie de sept autres personnalités politiques. La justice égyptienne leur avait reproché d’avoir «rejoint un groupe terroriste et d’avoir participé à des complots visant à cibler des institutions de l’Etat».
Le comité des grâces est entré en fonction en avril dernier sur la base d’une orientation présidentielle, coïncidant avec l’appel du chef de l’Etat égyptien à amorcer un dialogue au niveau national. Depuis, des centaines de personnes emprisonnées dans le cadre d’affaires de liberté d’opinion et d’expression ont été relâchées.
Après la destitution de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi en 2013, le gouvernement égyptien a mené une sévère répression contre toute opposition, avec des milliers d’interpellations de partisans de l’ex-dirigeant tous issus de la confrérie des «Frères musulmans».