Les députés italiens ont voté mardi la confiance au nouveau gouvernement dirigé par la leader de l’extrême-droite, Giorgia Meloni. En fait, il s’agissait d’une simple formalité étant donné que la Première ministre dispose déjà dans la Chambre basse du Parlement italien, d’une large majorité forte de sa coalition avec Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, et La Ligue, la formation politique de Matteo Salvini.
Ce mercredi, ce sera au tour du Sénat de se prononcer sur cet exécutif également par le biais d’un vote.
Dans son discours de politique générale devant les élus, Giorgia Meloni a soutenu que l’Italie faisait «pleinement partie de l’Europe et du monde occidental», assurant n’avoir «jamais eu de sympathie ou de proximité vis-à-vis des régimes antidémocratiques. Pour aucun régime, fascisme compris».
Pourtant, Giorgia, la première femme à prendre les commandes d’un gouvernement italien, fut dans sa jeunesse, une fervente admiratrice du défunt dictateur Mussolini, même si, en août dernier, elle avait d’ores et déjà affirmé que la droite avait « relégué le fascisme à l’Histoire ».
Dans la foulée, la nouvelle Première ministre italienne a promis que son pays demeurerait «un partenaire fiable de l’Otan en soutien à l’Ukraine qui s’oppose à l’agression de la Russie».