La Libye s’associe à l’italien Eni et au britannique BP dans un projet gazier

En plus d’être un des principaux producteurs de pétrole à l’échelle africaine, la Libye veut également faire de même dans le secteur gazier. 

Dans cette optique, la compagnie pétrolière et gazière nationale libyenne (NOC), a dévoilé son intention d’entamer l’exploitation de champs gaziers en Méditerranée en partenariat avec les majors italienne Eni et britannique BP.

D’importantes réserves gazières sont enfouies au large des côtes libyennes. A en croire le directeur général de la NOC, Farhat Bengdara, ces réserves équivalent à plusieurs dizaines de milliards de mètres cubes.

Un consortium constitué de l’italien Eni et du britannique BP va amorcer le forage du plateau maritime. Et avant fin 2022, la compagnie pétro-gazière libyenne espère signer avec ses partenaires un accord d’investissement.

Depuis déjà une quinzaine d’année, Eni exploite des champs gaziers dans l’ouest du territoire libyen. Cette multinationale italienne serait disposée, d’après le gouvernement libyen, à injecter 8 milliards de dollars dans le projet gazier, un secteur dans lequel ENI est l’une des majors les plus dynamiques à l’heure actuelle. 

Avant le début du conflit armé en Ukraine, cette compagnie achetait le gaz russe et aujourd’hui, elle voudrait diversifier ses fournisseurs à travers des accords conclus avec l’Algérie, l’Egypte, l’Angola et le Congo-Brazzaville.