Soutien au groupe EI : Washington sanctionne quatre businessmen basés en Afrique du Sud

Le Trésor américain a infligé des sanctions lundi à des personnes vivant en Afrique du Sud pour leurs présumées relations avec l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI) en Syrie et en Irak. 

Les quatre individus incriminés, qui résident à Durban (est), ne sont plus habilités à faire des affaires avec des citoyens ou des sociétés des Etats-Unis. 

Le Trésor américain reproche à ces quatre businessmen d’avoir apporté «un soutien technique, financier ou matériel au groupe terroriste» EI. 

Ils sont accusés notamment d’entretenir des liens avec Farhad Hoomer, un homme ayant déjà fait l’objet d’une série de sanctions américaines en mars dernier et qui avait été interpellé en 2018 pour des attaques à Durban, puis l’année dernière pour possession d’armes. 

Au final, la justice sud-africaine l’avait acquitté dans ces deux affaires par manque de preuves et de préparation du parquet.

Huit sociétés liées à ces quatre hommes d’affaires ont été également sanctionnées. 

Le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères, Ned Price, a affirmé dans un communiqué, que le groupe EI « continue d’être une menace à travers le continent africain ».

L’administration américaine est préoccupée à l’idée que l’Afrique du Sud puisse servir de lieu de transit des fonds destinés aux filiales africaines de l’organisation djihadiste.