« Le Quotidien » met en lumière les appels au boycott des prochaines législatives en Tunisie, s’interrogeant si l’ »Opposition a encore les moyens pour changer la donne politique dans le pays ».
« Après 17 mois de la prise en main des mesures exceptionnelles par le Président de la République, l’opposition ne lâche pas prise et entend profiter de la célébration de la Journée mondiale des droits de l’Homme, le 10 décembre pour descendre dans la rue », rapporte la publication.
Et d’expliquer que les élections législatives du 17 décembre « sont le principal enjeu » de ce conflit entre pouvoir et opposition.
En effet, le Front du Salut national (FSN), une coalition de partis de l’opposition, a annoncé, d’ores et déjà, qu’il boycotterait les législatives prévues le 17 décembre pour remplacer le parlement dissous, rappelle la même source.
« Le Front de Salut national a pris une décision définitive de boycotter les prochaines élections », a déclaré récemment, le chef du FSN, Ahmed Néjib Chebbi, cité par le journal.
De son côté, le Parti Destourien Libre (PDL) a appelé à manifester le 10 décembre. Selon la cheffe de ce parti, Abir Moussi, « le gouvernement actuel doit se transformer en un gouvernement d’élections et rétablir le processus démocratique », rapporte le journal.
A cet égard, certains observateurs s’interrogent, selon le média, si l’opposition, tous courants confondus, dispose réellement d’assez de crédit auprès de la population pour pouvoir renverser la vapeur.