L’Algérie est l’un des pays qui a des relations étroites avec la Russie, notamment en matière d’achat d’armement, qui pèseraient sur la guerre en Ukraine.
Cependant, pour éviter des sanctions économiques et diplomatiques de la part de la communauté internationale pour les violations des droits de l’homme, les pratiques non démocratiques ainsi que ses liens avec la Russie et l’Iran, l’Algérie s’est pliée au dictat de la France.
Afin d’éviter ces sanctions, l’Algérie a adopté plusieurs manœuvres en achetant de l’armement français.
L’une de ces manigances est de maintenir des relations étroites avec la France en matière de sécurité et de défense lors de la dernière visite du chef algérien des armées (ANP) à Paris, le général Saïd Chanegriha, le véritable dirigeant du pouvoir algérien.
De plus, l’Algérie a également adopté des mesures diplomatiques pour éviter les sanctions. Elle a maintenu des relations étroites avec des pays ayant des intérêts similaires, comme l’Afrique du Sud.
L’ANP, en adoptant un budget de 23 milliards de dollars cette année, incluant des achats de matériels français, et ce pour éviter des futurs sanctions européennes, elle a également utilisé ses réserves de change pour maintenir sa dépendance commerciale avec la France.
En somme, le général Saïd Chengriha a adopté une combinaison de combines économiques et militaires en achetant de l’armement français pour déséquilibrer les relations distinguées entre la France et le Maroc, ce qui représente un grand danger pour l’Afrique du Nord et la région du Sahel où le sentiment antifrançais s’est accru avec le président Emmanuel Macron.
Cela montre la complexité des relations entre la junte militaire algérienne du palais d’El Mouradia et le palais de l’Élysée, qui ont signé à Paris une feuille de route de coopération militaire et de gaz, ainsi que l’importance de l’hégémonie française pour maintenir les relations commerciales malgré les tensions sociales dont souffre le peuple algérien.