Le président français, Emmanuel Macron, et le chef du gouvernement irakien, Mohamed Chia al-Soudani, ont annoncé à Paris le renforcement de la coopération, entre autres en matière d’énergie, au terme d’une rencontre jeudi soir dans la capitale tricolore, qui s’est soldée par la signature d’un « traité de partenariat stratégique ».
Un mois après avoir pris part à une conférence régionale de soutien à l’Irak, le dirigeant français a confirmé son investissement en faveur de ce pays du Golfe qu’il a visité deux fois depuis son arrivée à la magistrature suprême en 2017.
Le mois dernier, Emmanuel Macron a appelé Bagdad, influencé par l’Iran, à embrasser une autre voie que celle d’un « modèle dicté par l’extérieur ». L’exécutif de Mohamed Chia al-Soudani est appuyé par des formations politiques pro-Téhéran majoritaires au Parlement irakien, pour le plus grand regret de Washington.
Au cours d’un dîner à l’Elysée, ces deux dirigeants ont commencé par condamner « les attaques qui portent atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Irak, d’où qu’elles viennent », d’après une déclaration conjointe rendue publique dans la nuit de jeudi à vendredi.
Le Premier ministre irakien « a souhaité renforcer la coopération bilatérale de défense », d’après le même communiqué, bien qu’aucun nouvel engagement n’a été pris à propos.
Emmanuel Macron et Mohamed Chia al-Soudani ont « souhaité » de concert « porter plus haut la coopération franco-irakienne » dans les secteurs de l’énergie et des transports. Le chef du gouvernement irakien, aux commandes depuis un trimestre, est à la recherche de partenaires pour rénover le secteur énergétique de son pays et, entre autres, le réseau électrique vieillissant et victime collatérale de la corruption.
Les deux parties ont « réitéré leur engagement de faire aboutir les grands projets engagés », entre autres « la rénovation du réseau électrique irakien et l’interconnexion électrique avec la Jordanie », « ainsi que le projet de construction d’un métro aérien à Bagdad », avec « l’expertise » de sociétés françaises comme GE Grid France, Schneider Electric et Alstom, d’après le communiqué conjoint.