Le bilan provisoire du séisme en Turquie et en Syrie franchit la barre des 16.000 morts

Le bilan du séisme de magnitude 7,8 sur l’échelle  Richter, suivi de puissantes répliques, qui a frappé lundi la Turquie et le nord de la Syrie ne cesse de s’alourdir, dépassant ce jeudi, les 16.000 morts et près de 63.000 blessés en Turquie et 5.000 en Syrie. Et les chances de survie s’amenuisent avec l’avancée des recherches en cours pour sauver d’éventuels survivants. 

Selon les derniers bilans des autorités locales, la Turquie déplore officiellement au moins 12.873 morts, soit le pire bilan depuis le séisme de 1999, d’une magnitude de 7,4 et qui avait fait 17.000 morts dont un millier à Istanbul. En Syrie, le bilan s’élèverait à au moins 3.162 morts dans les zones contrôlées par le gouvernement et les zones rebelles. Au total, le bilan provisoire s’élève à 16 035 morts dans les deux pays voisins. 

Dans son dernier bilan, l’Afad, l’organisme public de gestion des catastrophes turc, évoque plus de 113.000 secouristes mobilisés, dont 5.700 volontaires étrangers, venus dans le cadre de l’aide internationale qui a commencé à arriver mardi en Turquie et en Syrie. Près de 138.000 tentes ont été déjà acheminées en zones sinistrées en Turquie et plus de 1,2 million de couvertures y ont été distribuées. 

Des dizaines de pays ayant proposé leurs services à Ankara dont ceux de l’Union européenne et du Golfe, les Etats-Unis, la Chine et même l’Ukraine qui, malgré l’invasion russe, envoie 87 secouristes.

Alors que les 72 premières heures cruciales pour retrouver des survivants, ont touché à leur fin ce jeudi matin, les sauveteurs poursuivent leur travail dans un froid glacial. 

En revanche dans certaines zones sinistrées il n’y a ni secouristes ni engins, les critiques montent contre le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a dû reconnaître des lacunes dans la réaction du gouvernement à ce séisme.