Le dernier bilan rendu public ce mardi 28 février, fait état de plus de 50.000 morts dans les tremblements de terre ayant violemment touché la Turquie et la Syrie.
Selon un bilan compilé à partir de recoupements de plusieurs sources, à la date d’hier mardi, le nombre de morts en Syrie s’élève à 5.951 morts, alors que le dernier bilan fourni le 25 février par l’Agence publique turque de gestion des catastrophes (Afad) fait état de 44.374 morts.
Ainsi, le nombre total de morts à la suite du séisme qui a frappé les deux pays est de 50.325. En Syrie, pays morcelé par près de douze années d’un conflit qui a fait près de 500 000 morts et déplacé des millions de personnes, le séisme a ravagé plusieurs régions dans le nord et l’ouest. Le ministère syrien de la Santé a recensé 1 414 morts dans les zones sous contrôle gouvernemental, un bilan resté inchangé.
Dans les régions frontalières de la Turquie et échappant au contrôle de Damas, les autorités locales font état de 4.537 morts, un nombre retenu par l’ONU.
Un responsable de la Santé dans ces régions, Maram al-Cheikh, a indiqué que ce bilan, établi en coopération avec l’un des partenaires locaux du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), l’Assistance coordination unit (ACU), est «quasi définitif», précisant que «la majorité des victimes sous les décombres ayant été retrouvées», et qu’il inclut l’ensemble des zones rebelles touchées par le séisme, contrôlées par le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) dans le Nord-ouest, ou par les factions syriennes pro-turques dans le nord.
Ce bilan se base sur des données recueillies auprès d’hôpitaux, de centres médicaux, de la Défense Civile, ainsi que des conseils locaux, qui ont documenté l’enterrement des victimes sans qu’elles n’aient été transférées dans les hôpitaux.