Au cours d’une commémoration dans l’Alabama, le président américain, Joe Biden a estimé qu’il était nécessaire de connaître l’histoire américaine dans son intégralité, alors que l’enseignement à l’école du passé esclavagiste et ségrégationniste des Etats-Unis est contesté.
«On ne peut pas choisir d’apprendre que ce que l’on veut savoir», a déclaré le dirigeant démocrate qui s’était rendu dimanche, en Alabama, afin de prendre part à la commémoration d’une répression de centaines de militants ayant eu lieu dans la ville de Selma le 7 mars 1965.
Environ 58 ans après cet évènement sanglant, le président Biden a plaidé pour l’importance de connaître toute l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, soulignant qu’«on doit tout savoir, le bien comme le mal».
Cette marche en faveur des droits civiques avait conduit quelques mois après à l’adoption du Voting Rights Act, un texte fédéral assurant l’accès au droit de vote pour tous. Les activistes ont, de la sorte, « forcé l’Amérique à faire face à la vérité et à agir», de l’avis du locataire de la Maison Blanche.
Le discours de Joe Biden intervient alors qu’un débat est en cours dans le pays sur l’enseignement dans les établissements scolaires du passé esclavagiste et ségrégationniste du pays de l’Oncle Sam. Le chef d’Etat américain accuse d’ailleurs les républicains de souhaiter «dissimuler la vérité» de l’Histoire et appelle à la vigilance.