Un chef de l’Etat islamique abattu lors d’une frappe américaine en Syrie

Le général Michael Kurilla, chef du Commandement militaire américain au Moyen-Orient (CENTOM), a révélé hier dimanche dans un communiqué, qu’un raid effectué vendredi dernier à l’aide un drone MQ-9 Reaper en Syrie a entraîné la mort d’Oussama al-Muhajer, un chef de l’Etat islamique (EI). 

Le CENTCOM a affirmé dans son communiqué, qu’aucun civil n’a été tué dans cette opération, mais les forces de la coalition internationale, menée par les Etats-Unis, font état d’un civil blessé. 

Les Etats-Unis ont mis sur pied au Moyen Orient, une coalition internationale pour lutter contre l’Etat islamique qui s’était emparé de vastes territoires en Syrie et en Irak à la faveur notamment de la guerre civile en Syrie, déclenchée en 2011. 

La défaite du «califat» de l’Etat islamique en Syrie a été proclamée en 2019, mais la coalition est restée dans le pays pour lutter contre des cellules djihadistes qui continuent d’opérer sur le sol syrien.

Plusieurs centaines de soldats américains sont ainsi déployés dans le Nord-est du pays dans le cadre de la coalition antidjihadiste, pour combattre aux côtés des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes) des membres présumés de l’organisation EI. 

A côté, la Russie s’est engagée militairement dans la guerre syrienne en 2015 pour soutenir les forces loyales au président Bachar al-Assad et les aider à regagner de vastes pans du territoire contrôlés par les djihadistes. Depuis 2011, la guerre en Syrie a fait près d’un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et des millions de déplacés.