Reprise de la production sur les champs pétroliers libyens d’al-Charara et d’al-Fil après le récent arrêt

La production pétrolière a repris dans deux vastes champs pétroliers en Libye, après leur fermeture forcée jeudi dernier par des personnes contestant l’arrestation d’un ex-ministre à son arrivée dans la capitale, Tripoli, a annoncé dimanche, le ministère libyen du Pétrole et du Gaz.

«Les opérations ont repris dans les gisements d’al-Charara et al-Fil, après avoir été suspendues » jeudi dernier, a fait savoir le ministère de tutelle dans un bref communiqué, sans préciser les motifs de la fermeture.

L’ancien ministre libyen des Finances, Faraj Boumtari (2018) avait été arrêté mercredi dernier à son arrivée à l’aéroport de Mitiga à Tripoli par des éléments de l’Organe de sécurité intérieure (OSI) et acheminé en lieu inconnu.

En réaction, des membres de son ethnie, les Zouaya, avaient menacé jeudi dernier, de paralyser les sites pétroliers de l’Est du territoire libyen et de bloquer la fourniture en eau de la capitale Tripoli au cas où Boumtari n’était pas libéré.

A en croire la presse locale, cet ancien ministre a été relâché samedi sur ordre du Procureur général après avoir été détenu par l’OSI.

La Mission d’appui des Nations Unies dans ce pays maghrébin, qui avait condamné jeudi dernier des « enlèvements et détentions arbitraires », s’est réjouie de la libération de Boumtari, appelant le gouvernement à relâcher « immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement, y compris des civils, des militants de la société civile et des figures politiques ».