Les autorités irakiennes et koweitiennes entendent trouver un accord sur le tracé définitif des frontières séparant les territoires des deux pays, particulièrement, leurs frontières maritimes, ont affirmé dimanche le ministre irakien des Affaires étrangères et son homologue koweïtien qui était en visite à Bagdad, la capitale irakienne.
Rappelons que les frontières terrestres et maritimes entre l’Irak et l’Iran ont été fixées par les Nations Unies en 1993, soit trois ans après l’agression du Koweït par l’Irak. Par le passé, certaines autorités irakiennes ont assuré être disposées à reconnaître la frontière terrestre du Koweït, mais celle maritime pose toujours problème.
Pour la partie irakienne, le tracé est censé lui assurer un accès facile aux eaux du Golfe, ce qui est important pour son économie et ses exportations pétrolières.
Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, a affirmé, au terme d’un échange avec homologue koweïtien, Cheikh Salem Al-Sabah, que « l’accent a été mis sur la résolution des questions frontalières », ajoutant que les discussions continueront au niveau de différents comités techniques, dont un Haut comité placé sous la tutelle de son département.
Dans son discours, le ministre koweïtien a, quant à lui, insisté sur la nécessité de parvenir à «consensus total» pour « résoudre les problèmes en suspens entre les deux pays, en premier lieu la démarcation des frontières maritimes ».