Le gouvernement américain a annoncé mercredi l’interdiction de toute exploitation supplémentaire de gaz ou de pétrole dans une vaste zone du nord de l’Alaska afin de répondre à « la crise climatique », sachant que cinq mois auparavant, Washington avait validé un projet d’hydrocarbures dans cette même région.
Cette décision porte sur plus de quatre millions d’hectares dans la Réserve nationale pétrolière en Alaska (NPR-A), un espace naturel vital pour des certains d’animaux à l’instar de grizzlys, d’ours polaires, de caribous et d’oiseaux migrateurs.
« L’Alaska abrite nombre des plus belles merveilles naturelles des Etats-Unis », a affirmé le chef d’Etat américain, Joe Biden, dans un communiqué.
«Alors que la crise climatique réchauffe l’Arctique plus de deux fois plus rapidement que le reste du globe, nous avons la responsabilité de protéger ces régions précieuses pour des siècles», a-t-il souligné.
Le département américain de l’Intérieur, qui est notamment responsables des terres fédérales sur le territoire national, a indiqué avoir annulé sept permis d’exploitation autorisés au cours de la présidence de Donald Trump dans une autre zone protégée du nord de l’Alaska.
En mars dernier, l’administration Biden avait été sévèrement décriée par les activistes écologistes après avoir donné son feu vert à un gigantesque projet pétrolier de l’américain ConocoPhillips dans cette même réserve nationale de pétrole. Il est à noter que la mesure annoncée mercredi par Biden, ne remet pas en cause ce projet.