Le ministre belge de la Justice au cœur de la polémique liée à une soirée arrosée

Le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne se retrouve contraint de se justifier à la suite de sa dernière fête d’anniversaire au cours de laquelle, trois de ses invités ont été surpris alors qu’ils urinaient sur un fourgon des forces de l’ordre devant sa résidence.

« Je voudrais m’excuser auprès de tous les agents de police du pays … Je comprends tout à fait que cela les ait indignés. C’est absolument inadmissible », a affirmé le ministre Van Quickenborne au cours d’une audition extraordinaire qui s’est étendue sur trois heures devant les élus de la commission Justice.

Par ailleurs, une enquête pour « outrage » a été entamée par le parquet de Courtrai, la localité abritant la résidence deu ministre belge où les faits ont eu lieu au cours de la nuit du 14 au 15 août et filmés par des caméras des forces de l’ordre.

Le ministre de la Justice a déclaré avoir fait progresser les investigations en invitant les trois suspects à se présenter au parquet, qui a pu procéder à leurs auditions.

« Je les ai appelés et je les ai insultés », a-t-il confié. « J’ai demandé à ces gens de se faire connaître, s’ils ne l’avaient pas fait, je n’aurais pas hésité à transmettre leurs noms », a poursuivi Vincent Van Quickenborne.

Baptisée « pipigate » par la presse locale, cette affaire met en difficulté cette personnalité politique qui fait l’objet de demandes de démission émanant de divers syndicats de police.