Des médias gouvernementaux syriens ainsi que l’OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l’Homme) ont rapporté que l’aéroport international de Damas a été la cible de frappes aériennes qui l’ont mis hors d’usage hier dimanche dans l’après-midi.
L’aéroport de Damas, qui était hors d’usage depuis le 22 octobre après des raids qui avaient provoqué d’importants dégâts dans ses infrastructures, a été mis hors de service 24 heures après avoir repris ses activités.
L’OSDH a indiqué que des missiles israéliens ont touché les pistes de l’aéroport hier dimanche. L’ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie a également rapporté qu’une forte explosion a été entendu dans la région de l’aéroport militaire de Mazze, près de la capitale. Cette frappe, qui visait « une base des forces de défense aérienne », a blessé un officier et deux autres personnels.
De leur côté, les autorités syriennes ont annoncé que des missiles tirés par des avions israéliens à partir du plateau du Golan occupé et annexé par Israël avaient été abattus par la Défense anti-aérienne, mais que d’autres projectiles avaient touché leurs cibles à l’aéroport et dans d’autres secteurs de Damas. Les autorités de Damas ont annoncé que tous les vols ont été redirigés vers les aéroports d’Alep et de Lattaquié dans le nord.
L’aéroport de la capitale syrienne avait déjà été attaqué à deux reprises depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre dernier. Israël, qui a mené des centaines de frappes aériennes dans la Syrie voisine depuis le début en 2011 de la guerre civile dans ce pays, affirme que les aéroports syriens sont utilisés par l’Iran pour acheminer du matériel militaire au Hezbollah libanais. Mais l’OSDH a soutenu lors de la dernière attaque, le 22 octobre, qu’aucune cargaison d’armes ou de munitions n’avait été débarquée dans les aéroports syriens depuis le début de la guerre de Gaza, le 7 octobre dernier.