Le Parlement irakien a ajourné sine die l’élection de son président initialement prévue pour mercredi, rapporte l’agence de presse officielle INA, précisant que les élus étant occupés par le scrutin provincial du 18 décembre prochain.
Rappelons qu’à la mi-novembre, la Cour suprême d’Irak avait mis un terme au mandat du président du Parlement, Mohamed al-Halboussi, à la suite de la plainte d’un député pour « falsification » de documents.
Ces dernières semaines, la presse locale cite les noms de potentiels successeurs. Mais, de l’avis de bon nombre d’observateurs, le Parlement ne pourra s’occuper du choix de son président qu’à la suite des élections provinciales du 18 décembre prochain.
Le Parlement a «décidé de reporter la séance jusqu’à nouvel ordre», a fait savoir mardi soir l’agence INA, mentionnant que « les conditions actuelles ne permettent pas la tenue d’une réunion mercredi, les députés étant absorbés par les élections des conseils provinciaux, et de nombreux blocs parlementaires ayant déjà (rapporté) l’absence de leurs députés ».
La politique en Irak, pays multiculturel et pluriconfessionnel, est régie par un partage des responsabilités entre les différentes communautés : les Kurdes occupent généralement le poste honorifique de président, les Premiers ministres sont issues de la communauté chiite et la communauté sunnite est représentée dans les arcanes du pouvoir par le président du Parlement.