L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé ce week-end qu’au moins 61 migrants sont portés disparus et auraient péri dans le naufrage de leur embarcation au large des côtes libyennes.
Le bureau libyen de l’OIM a précisé que l’embarcation a été submergée par de hautes vagues au large de la ville de Zuwara, avec à son bord, environ 86 passagers.
Au total, 25 personnes ont pu être secourues, et transférées dans un centre de détention à Tariq Al Sekka, près de la capitale Tripoli. L’OIM a assuré leur apporter un soutien médical et qu’elles seraient toutes en bonne santé.
S’appuyant sur le témoignage des rescapés, l’organisation a précisé que la plupart des victimes, dont des femmes et des enfants, étaient originaires du Nigeria, de Gambie et d’autres pays africains.
La Méditerranée centrale est l’une des routes migratoires les plus dangereuses du monde. A l’instar de la Tunisie, la Libye est devenue ces dernières années l’un des principaux points de départ pour les centaines de milliers de migrants qui tentent de rejoindre l’Europe, via l’Italie. En 2022, selon l’OIM, 529 migrants sont morts et 848 portés disparus au large de la Libye et plus de 24.600 autres ont été interceptés en mer et renvoyés dans des centres d’accueil en Libye.
Selon un dernier bilan de l’OIM publié ce lundi, près de 15.000 personnes, dont plus de 1.000 femmes et plus de 530 enfants, ont été interceptées depuis le début de l’année et ramenées en Libye, au moins 940 personnes sont mortes en tentant de traverser la mer Méditerranée, et plus de 1.250 sont portées disparues.