L’ex-président brésilien Bolsonaro a gardé le silence lors de son interrogatoire sur sa présumée tentative de putsch

L’ancien président brésilien, Jair Bolsonaro, est demeuré muet jeudi, devant les agents de la police à Brasilia, qui l’avaient convoqué pour le questionner sur son implication présumée dans une « tentative de coup d’Etat » afin de se maintenir au pouvoir.

Empêtré dans diverses affaires, l’ex-dirigeant d’extrême droite est plus menacé que jamais d’être incarcéré à l’issue de ces investigations.

Cette nouvelle convocation de Jair Bolsonaro par la police, est intervenue à la veille d’une protestation prévue dimanche à Sao Paulo. Condamné l’an dernier à l’inéligibilité jusqu’en 2030, ce leader de l’extrême-droite a invité ses partisans à prendre part à un « rassemblement pacifique » qui devrait permettre de jauger l’envergure de ses soutiens.

Le fait de ne pas avoir accès à quelques pièces du dossier « empêche que la défense prenne connaissance des éléments pour lesquels (son client) a été convoqué » pour cette audition, qui n’a pas dépassé une demi-heure, a-t-il été mentionné pour justifier le silence de Jair Bolsonaro.

Mais ses avocats ont affirmé par le biais d’un communiqué qu’il « ne manquerait pas » de parler aux agents de police « quand l’accès (aux documents réclamés) sera garanti, sachant qu’il a toujours répondu aux convocations des autorités policières ».

D’après divers médias locaux, nombre d’autres personnalités bolsonaristes, parmi lesquelles d’anciens ministres, soupçonnés eux également, ont été entendues par les enquêteurs simultanément que l’ex-président brésilien dans différentes villes du pays.