Les autorités saoudiennes ont procédé à la mise à mort de cinq Yéménites condamnés à la peine capitale pour le meurtre d’un de leurs concitoyens, ce qui porte à 12, le nombre d’exécutions ayant eu lieu en l’espace de 48 heures, a-t-on appris de source officielle à Riyad.
Ces citoyens yéménites ont été mis à mort mercredi à Asir, dans le Sud-est du pays, au lendemain de l’exécution de sept autres condamnés à mort pour des crimes relatifs au «terrorisme».
Les Yéménites «Hassan Fatini, Ibrahim Ali, Abdallah Darwish, Abdallah Majari et Hamoud Choui ont participé au meurtre d’Ahmed Al-Aradi» en lui frappant la tête au moyen d’un objet, avant de le menotter et de le laisser succomber à ses blessures, a déclaré le ministère saoudien de l’Intérieur dans un communiqué diffusé mercredi soir, précisant que l’ensemble des personnes citées étaient de citoyenneté yéménite.
Depuis le début de cette année, 34 personnes ont été exécutées sur le sol saoudien, contre 170 en 2023, d’après un décompte effectué par l’AFP sur la base des chiffres officiels.
Le royaume wahhabite fait partie des pays qui appliquent fréquemment la peine de mort dans le monde. Pour le gouvernement saoudien, ces mises à mort, d’ordinaire par décapitation, «confirment la volonté du royaume de garantir la sécurité, d’assurer la justice et d’appliquer les dispositions de Dieu».