Bien qu’ayant remporté les législatives de novembre dernier, le leader néerlandais d’extrême-droite, Geert Wilders ne sera pas Premier ministre, après avoir échoué à rassembler autour de lui la coalition gouvernementale qu’il espérait.
Les discussions vont se poursuivre pour mettre sur pied un exécutif, mais sans les dirigeants des formations politiques. Le pays devrait hériter d’un gouvernement de technocrates.
« Mon amour pour les Pays-Bas passe avant ma personne », a déclaré Geert Wilders, assurant qu’il voulait «un gouvernement de droite. Moins d’asile et d’immigration. Les Néerlandais en premier».
Le leader du parti pour la liberté (PVV) a jugé qu’il n’aurait pu se hisser à la tête du gouvernement néerlandais qu’avec « le soutien de tous les partis de la coalition », mais ce n’est pas le cas environ quatre mois après les législatives.
Ce responsable politique avait déjà essuyé un premier revers il y a un mois lorsqu’une des formations politiques s’était soustraite des discussions. Il s’agit du Nouveau Contrat Social (NSC) de Pieter Omtzigt, arrivé au deuxième rang lors du dernier scrutin, et qui avait mis un terme aux pourparlers compliqués et trop peu confidentiels de son avis. Et la feuille de route très islamophobe proposée par Geert Wilders n’a rien arrangé.
Toutefois, le chef de file du PVV pense toujours possible de constituer un gouvernement de droite avec, également, le mouvement agriculteur citoyen (BBB) et les libéraux du VVD, la raison pour laquelle il a renoncé au poste de Premier ministre.
Cela va entraîner la mise en place d’un gouvernement de technocrates n’ayant aucune affiliation aux quatre partis de la coalition et qui va rendre constamment compte au Parlement.