Au nom de la défense des « travailleurs » de son pays, le président américain, Joe Biden a exprimé son opposition au rachat du spécialiste américain de l’acier U.S. Steel par le japonais Nippon Steel, une transaction estimée à peu près de 15 milliards de dollars avait été annoncée en décembre dernier.
« U.S. Steel est une entreprise emblématique depuis plus d’un siècle, et il est vital qu’elle reste une société américaine, contrôlée et gérée depuis les Etats-Unis », a soutenu le locataire de la Maison Blanche dans un communiqué.
« Il est important que nous maintenions des entreprises sidérurgiques américaines solides, opérées par des travailleurs américains. J’ai promis aux ouvriers de la sidérurgie américaine que je les soutiendrais et je n’ai qu’une parole », a-t-il poursuivi.
Les préoccupations à propos sont importantes en Pennsylvanie, dans le nord-est des Etats-Unis, où est basé U.S. Steel et qui sera déterminant lors de la présidentielle de novembre prochain.
Les deux entreprises se sont empressées de réagir dans un communiqué conjoint, disant avoir « confiance dans le fait que (leur) partenariat (serait) un succès pour les emplois américains et pour la chaîne d’approvisionnement américaine, tout en renforçant la compétitivité de l’économie américaine et en forgeant une résistance contre les menaces de la Chine ».
U.S. Steel et Nippon Steel ont rappelé que la société japonaise avait « clairement indiqué qu’il n’y aurait pas de suppressions d’emplois, pas de fermetures d’usines ni de transferts de production du fait de cette transaction ».