A travers une tribune commune diffusée par divers médias dans la soirée du lundi 8 avril, le Roi Abdallah II de Jordanie, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi et le président français, Emmanuel Macron ont appelé à un cessez-le-feu « immédiat » et « permanent » dans la guerre entre Israël et le Hamas.
Les trois dirigeants ont aussi sollicité la libération de « tous les otages », avant de mettre en garde le gouvernement israélien contre les «conséquences dangereuses» d’une attaque contre la ville frontalière de Rafah.
« La guerre à Gaza et les souffrances humaines catastrophiques qu’elle entraîne doivent cesser immédiatement », ont affirmé les trois dirigeants dans cette tribune commune publiée dans les journaux Al-Raï (Jordanie), Al-Haram (Egypte), Le Monde (France) et The Washington Post (Etats-Unis).
Ces déclarations, qui mettent encore plus de pression sur l’Etat hébreu, interviennent alors que Tsahal a quitté le sud de la bande de Gaza et que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a fait savoir qu’une date avait été arrêtée pour le lancement d’une offensive terrestre sur la localité de Rafah, un fief du Hamas d’après lui.
A la suite de cette annonce, le gouvernement américain a réitéré son opposition à cette attaque sur cette ville située à la pointe sud de la bande de Gaza et limitrophe au territoire égyptien où vivent, dans des conditions infrahumaines, environ un million et demi de déplacés palestiniens.