Un accord a été conclu pour la formation d’un gouvernement néerlandais de coalition de droite, environ six mois après le succès électoral de Geert Wilders, leader d’extrême-droite qui a en même temps, annoncé mercredi, qu’il n’occupera pas le poste de Chef de gouvernement.
« Nous avons un accord entre les négociateurs », a affirmé Geert Wilders, qui a renoncé au poste de premier ministre en mars dernier, certains évoquant le malaise qu’aurait pu susciter cette personnalité politique islamophobe et eurosceptique en qualité de représentant des Pays-Bas.
Quatre partis sont parvenus à un terrain d’entente, en l’occurrence le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, le parti pro-agriculteurs BBB, le parti libéral VVD et la nouvelle formation politique anti-corruption NSC.
L’identité du prochain chef du gouvernement néerlandais demeure encore inconnue. D’après Geert Wilders, cette question a été débattue mercredi mais n’a pas encore été réglée. Cet échange sera poursuivi « ultérieurement », a-t-il ajouté.
Le nom de l’ex-ministre néerlandais de l’Education et de l’Intérieur, Ronald Plasterk, qui a aussi joué un rôle de premier plan dans la direction des premiers pourparlers autour de la coalition gouvernementale, est celui qui revient le plus.
Les élus des quatre formations politiques ont tous donné dans la soirée de Mercredi, leur approbation à l’accord, dont les détails n’ont pas encore été divulgués.